VAIANA - REPORTAGE : L’HÉRITAGE DU PACIFIQUE
Lorsque l’idée de réaliser un film d’animation situé sur les magnifiques îles du Pacifique a germé dans l’esprit des réalisateurs Ron Clements et John Musker, ceux-ci se sont remémoré les romans et tableaux sur le Pacifique qui les avaient fait rêver dans leur jeunesse. Mais en se plongeant dans la riche mythologie polynésienne, les cinéastes ont réalisé qu’ils allaient devoir aller encore plus loin et se rendre sur place pour découvrir les îles du Pacifique et leurs habitants en personne.
#VAIANA
REPORTAGE : L’HÉRITAGE DU PACIFIQUE
Le reportage est disponible sur YouTube en VOST : https://youtu.be/KzU8zXyga4c
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A LA DECOUVERTE DE L’OCEANIE
Lorsque l’idée de réaliser un film d’animation situé sur les magnifiques îles du Pacifique a germé dans l’esprit des réalisateurs Ron Clements et John Musker, ceux-ci se sont remémoré les romans et tableaux sur le Pacifique qui les avaient fait rêver dans leur jeunesse. Mais en se plongeant dans la riche mythologie polynésienne, les cinéastes ont réalisé qu’ils allaient devoir aller encore plus loin et se rendre sur place pour découvrir les îles du Pacifique et leurs habitants en personne.
L’océan Pacifique abrite des milliers d’îles et d’innombrables peuples, que l’on regroupe généralement en trois zones : la Polynésie, la Micronésie et la Mélanésie. Les cinéastes ont vite découvert que de nombreux habitants des îles du Pacifique voient l’ensemble des îles collectivement comme une seule et même région : l’Océanie. Et plus encore, s’ils distinguent les îles selon leur taille, leurs habitants considèrent que l’océan qui les englobe fait partie intégrante de leur monde. Les cinéastes ont été profondément inspirés par ces gens, leur culture, et l’histoire et les traditions que chaque génération transmet à la suivante.
Ron Clements et John Musker, accompagnés par un groupe d’artistes des studios d’animation Disney, ont voyagé dans le sud de l’Océanie. Leur mission : découvrir les îles non comme des touristes mais comme des observateurs et des chercheurs, à l’écoute pour apprendre. John Musker raconte : « Ces voyages ont non seulement été riches en idées, en images et en inspiration pour l’histoire, mais ils ont également renforcé notre volonté de réaliser un film qui correspondrait aux gens que nous avons rencontrés. Nous ne prétendons évidemment pas livrer un documentaire, il s’agit d’un film d’animation, d’une œuvre de fiction, mais ce que nous avons découvert et vécu a imprégné notre imaginaire de manière inattendue. »
LES FIDJI, LES SAMOA et TAHITI
Ron Clements, John Musker et plusieurs membres de l’équipe de production se sont d’abord rendus aux Fidji, aux Samoa puis à Tahiti. Ron Clements déclare : « Nous voulions autant que possible éviter les attractions touristiques et sortir des sentiers battus. Nous avions envie de rencontrer des gens natifs de ces îles et de découvrir ce qui rend la culture insulaire du Pacifique si remarquable. »
Les cinéastes ont passé du temps auprès des communautés locales ; ils ont rencontré des anciens, des chefs et leurs familles dont ils ont partagé les repas et avec qui ils se sont longuement entretenus. Ils sont allés à la rencontre d’enseignants, d’artisans, de fermiers, de pêcheurs et de navigateurs. Ils ont consulté des experts en archéologie, en anthropologie, en histoire, culture, musique, danse, sculpture, et bien plus encore...
Aux Fidji, Ron Clements et John Musker ont revêtu le lavalava (ce rectangle de tissu coloré porté drapé et noué que nous connaissons sous le nom tahitien de paréo ou pāreu), et ont été accueilli chaleureusement par la population de Korova, un petit village sur la côte méridionale de Viti Levu, la plus grande des îles. Ils ont offert aux chefs et aux aînés le sevusevu (présent donné par un visiteur à ses hôtes), sous la forme de racines de poivrier. Ron Clements explique : « C’est à partir des racines du poivrier sauvage qu’est fabriqué le kava, une boisson cérémonielle répandue. Nous avons très souvent bu du kava. »
Les cinéastes ont pris part à une cérémonie du kava, ont écouté les histoires et les chants, observé les familles et les rapports au sein des groupes, et ont savouré un repas de palusami (plat à base de feuilles de taro et lait de coco), du ragoût de poisson, de la racine de taro, du thé et des biscuits. L’équipe a été invitée à naviguer avec le chef et expert en navigation Jiujiua « Angel » Bera, qui leur a beaucoup appris sur les relations des Fidjiens avec la mer. Ron Clements raconte : « L’océan est considéré comme une entité vivante extrêmement puissante. Dans cette partie du monde, ils montrent un immense respect envers l’océan et tout autant d’admiration. Nous avons pris la mer à bord d’un camakau, une embarcation à voile traditionnelle des Fidji. »
Les cinéastes ont également visité le parc national des dunes de sable de Sigatoka accompagnés par des archéologues locaux, et ont pu voir des fragments de poterie Lapita éparpillés sur les plages. De nombreux vestiges et artéfacts découverts à Sigatoka sont exposés au Fiji Museum. L’équipe a également assisté aux danses traditionnelles de l’Oceania Dance Theatre Troupe, se sont rendus sur le site archéologique de Bourewa et ont dégusté du kava à Vusama, un village traditionnel fidjien.
Aux Samoa, les membres de l’équipe se sont documentés sur la culture des Samoans, notamment sur les légendes locales, la musique et la cuisine. Ils ont été invités à participer à une cérémonie du ‘ava - Jessica Julius, responsable de création senior, confie que cet événement présentait une grande similitude avec les cérémonies dont ils avaient fait l’expérience aux Fidji, à ceci près qu’aux Samoa, cette cérémonie est réservée uniquement aux grandes occasions. « Lors de la cérémonie du ‘ava, lorsqu’on vous tend le récipient, vous devez en verser un peu par terre - c’est une forme de bénédiction - et remercier, en disant Manuia ! (‘à votre santé !’) avant de boire d’un trait. »
La nuit, les cinéastes ont admiré le ciel nocturne d’un noir profond scintillant d’étoiles et le jour, les chaudes eaux turquoise. Ils ont fait une expédition d’une journée à Savai’i, la plus grandes des îles Samoa, où ils ont pu voir de près un fale, une hutte traditionnelle au toit de palmes soutenu par des troncs verticaux, et se sont fait arroser par les célèbres geysers maritimes d’Alofaaga. « C’était très stimulant ! » raconte Jessica Julius.
L’équipe a rencontré un groupe d’universitaires du Centre for Samoan Studies de l’université nationale de Samoa. Ils ont pu échanger sur les stéréotypes et les idées reçues, et sur les mythes et légendes et leurs significations.
Ils ont rencontré le tatoueur Su’a Peter Sulu’ape, qui leur a enseigné que les tatouages sont un rite de passage aux Samoa : les Samoans doivent gagner le droit de se faire tatouer selon la tradition. L’art du tatouage se transmet de génération en génération et les symboles eux-mêmes ont un sens très précis, pouvant toucher à des thèmes comme la force, l’unité, la famille et la spiritualité, ou encore la nature.
À Tahiti, en Polynésie française, l’équipe du film a visité un marae, un lieu sacré qui servait autrefois aux activités sociales, religieuses et politiques, et ont beaucoup appris sur les traditions historiques polynésiennes, depuis les offrandes aux dieux à l’apprentissage de la navigation, en passant par la relation des hommes à l’océan. Ron Clements raconte : « Le temps que nous avons passé à Tahiti et les connaissances qu’ils ont généreusement partagées avec nous ont été une expérience extraordinairement enrichissante pour nous tous. »
Hinano Murphy, présidente de Te Pu Atitia, une association qui vise à promouvoir et préserver l’héritage et les traditions de la Polynésie française, a réuni un groupe de plusieurs membres pour s’entretenir avec les cinéastes. Ils ont encouragé l’équipe à enrichir le film avec des éléments des cultures traditionnelles de l’Océanie sans se montrer trop spécifiques. Hinano Murphy a vivement souhaité que le film soit traduit en tahitien, et a coordonné à la fois la traduction et le doublage des comédiens pour la version tahitienne. Elle note : « De nos jours, les langues originelles comme le tahitien se perdent, et il est essentiel de trouver de nouveaux moyens d’encourager les communautés, les anciens, les jeunes adultes et les enfants à connaître notre langue et la pratiquer. VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE est une histoire sur les Polynésiens, et il était très important pour nous d’avoir au moins une version du film dans une langue polynésienne afin d’affirmer la valeur de notre langue et de notre culture. J’espère que cela inspirera d’autres peuples polynésiens à trouver des moyens innovants pour faire vivre et enseigner leur langue. »
À Tahiti, les cinéastes ont marché sur des champs de lave noire et rencontré des chefs locaux. Ils ont fait de la pirogue à Teahupo’o, célèbre spot de surf tahitien, et découvert - à la nage ou à pied - des lieux qui allaient inspirer plus tard l’esthétique du film. Les cinéastes ont écouté des histoires riches et complexes, ont assisté au tissage de feuilles de palme et à un cours d’enseignement des danses tahitiennes aux enfants. Ils ont appris le procédé de fabrication du tapa, une étoffe végétale à base d’écorce, dans lequel les arbres sont choisis pour leur couleur : les banians donnent par exemple un tissu marron foncé couleur chocolat, alors que le mûrier donne une couleur blanche ou brun clair.
L’équipe est revenue à plusieurs reprises dans les îles. Ils ont aussi accompagné le trio auquel on doit la musique du film, Lin-Manuel Miranda, Mark Mancina et Opetaia Foa`i, au Pasifika Festival à Auckland en Nouvelle-Zélande. La productrice Osnat Shurer raconte : « C’était la première fois que l’extraordinaire équipe musicale de VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE était au complet et réunie avec les réalisateurs. Le festival était une occasion unique de s’imprégner de la diversité et la gaieté de la musique et des danses issues des différentes cultures du Pacifique. »
Osnat Shurer déclare : « L’équipe a été transformée par ces voyages qui nous ont ouvert les yeux. Pour donner vie à cette histoire qui se déroule il y a deux mille ans, nous avons invité les experts que nous avons rencontrés dans le Pacifique à prendre part au film. Bien que nos voyages nous aient énormément inspirés, nous tenions à aller plus loin encore : nous voulions que ces gens apportent leur empreinte au film, de l’histoire aux décors, en passant par les personnages. Tout - de l’apparence et du fonctionnement de la pirogue de Vaiana à la végétation des îles, jusqu’aux matières utilisées pour confectionner les vêtements des personnages - a été profondément influencé par nos conseillers. »
TRAVAIL DE GROUPE
L’Oceanic Story Trust
Inspirés par ce qu’ils ont découvert et vécu dans les îles du Pacifique, les cinéastes ont créé un groupe de conseillers et d’experts, l’Oceanic Story Trust (OST), pour collaborer avec l’équipe créative de Disney. Le Trust est composé d’anthropologues, d’enseignants, de linguistes, d’experts en tatouages, de chorégraphes, de spécialistes du haka, de maîtres navigateurs et de conseillers culturels. Osnat Shurer commente : « Le Trust a profondément influencé l’esthétique et l’atmosphère de VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE. Le film ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans leur précieuse collaboration. »
Comptant une douzaine de membres, l’OST a travaillé en permanence avec Disney tout au long de la production du film. Dionne Fonoti, spécialiste en anthropologie visuelle à l’Université nationale de Samoa et membre du Trust, déclare : « Nous nous sommes rencontrés en personne, à Samoa et à Los Angeles. Nous nous téléphonions et nous échangions par email avec les scénaristes, les réalisateurs et la productrice. Puis ils travaillaient sur ce dont nous avions parlé et ils revenaient vers moi avec le résultat, et on rebondissait. »
Selon le Dr Paul Geraghty, professeur de linguistique à l’Université du Pacifique Sud aux Fidji, l’OST a aidé les cinéastes à trouver le juste équilibre entre la réalité des nombreuses cultures polynésiennes et l’aspect fictionnel de l’histoire. « Les cinéastes ne voulaient pas rattacher le film à un peuple ou une culture précise, ce qui faisait complètement sens car il y a deux mille ans, à l’époque à laquelle se déroule cette histoire, ce qui est à présent caractéristique des îles Samoa ou des Fidji ou de Hawaii n’existait pas encore. Nous avons donc cherché à établir une représentation globalement ‘proto-polynésienne’. »
Dionne Fonoti observe : « Ron et John ont cherché à capter la force et la beauté des cultures des îles du Pacifique avec la plus grande fidélité possible. Ils désiraient que l’histoire reflète ce qu’ils ont éprouvé sur place. L’expérience qu’ils ont vécue les a profondément marqués, et comme ce sont avant tout des conteurs, ils ont souhaité la partager. Ils voulaient sincèrement que le public éprouve ce qu’eux-mêmes ont éprouvé. »
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VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE est le 56eme film d’animation des Studios d’Animation Walt Disney. Il est réalisé par Ron Clements et John Musker, le duo auquel on doit LA PETITE SIRÈNE, ALADDIN ou encore LA PRINCESSE ET LA GRENOUILLE et est produit par Osnat Shurer (« Extra-terrien », « L’Homme-orchestre »). L’équipe musicale du film est composée de Lin-Manuel Miranda, plusieurs fois lauréat du Tony Awards ainsi que du Pulitzer Prize (“HAMILTON” “IN THE HEIGHTS”), du compositeur Mark Mancina, couronné trois fois aux Grammy Award (“SPEED,” “TARZAN” “THE LION KING”) et d’Opetaia Foa`i (le fondateur et le meneur du groupe primé aux Awards, Te Vaka).
L’HISTOIRE
Il y a trois mille ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager là-bas. Et personne ne sait pourquoi...
VAIANA, LA LÉGENDE DU BOUT DU MONDE, le nouveau long métrage des studios d’animation Walt Disney, raconte la passionnante aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana (voix de Cerise Calixte) va rencontrer Maui (voix de Anthony Kavanagh), un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves.... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même
LE DISNEY DE NOËL ACCOSTERA EN SALLES LE 30 NOVEMBRE 2016
ET sera prÉsentÉ EN EXCLUSIVITÉ AU GRAND REX À PARTIR DU 16 NOVEMBRE
#VAIANA
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En 2016 et 2018, les films LE MONDE DE DORY (Disney•Pixar), VAIANA LA LEGENDE DU BOUT DU MONDE (Disney) et BLUE (Disneynature) plongeront les spectateurs au cœur des océans. C’est dans ce contexte que The Walt Disney Company France a mis en place l’initiative « Oceans by Disney ». A travers cet engagement, l’entreprise affirme son intention de jouer un rôle dans la préservation des milieux marins en engageant ses équipes, ses médias, ses partenaires et l’ensemble de ses publics, et en soutenant l’expédition Tara Pacific. Déjà mobilisée en faveur de l’environnement, à travers le Disney Worldwide Conservation Fund et Disneynature, l’entreprise marque ainsi une nouvelle étape de son engagement.
Pour en savoir plus www.oceansbydisney.fr